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[DUNKLERWEG] - Gang Delaque
Petite musique d’ambiance...
DUNKLERWEG
Une nuit froide dans les terres désolées de Necromunda, piquetée d’étoiles peinant à scintiller.
Seul un léger reflet sur la coque noire de son casque trahissait la présence du tireur d’élite couché sur le sable. La lunette de son fusil de précision pointait sur un convoi de 3 véhicules lourds à plusieurs centaines de mètres sur une plaine morne et incolore. Dans une longue traînée de poussière, les camions filaient droit, d’Est en Ouest, vers un dépôt de ghast appartenant à leur juridiction.
Kaltnakt détendit son épaule pour ajuster sa posture. Ils attendaient retranchés, ensablés, immobiles, depuis quelques heures. Ses invisibles consorts étaient alignés sur la même crête que lui, depuis plus longtemps encore. Le Spectre avait rejoints les sentinelles quand des agents avaient mentalement signalé des mouvements venant de l’Ouest. Certainement une quelconque tribu nomade peu informée cherchant à générer du butin.
La Voix des Silencieux lui parlait constamment et le baignait dans les souvenirs partagés de sa Maison.
La Ruche Primus, dans sa tortueuse complexité, constituait autrefois leur terrain de prédilection. Bien à l’abri dans les replis obscurs de la cité cyclopéenne, les agents Delaque s’y seraient lovés pour toujours. Quoi de plus risqué pour la Maison de l’Ombre que de sortir à découvert ? Le danger de laisser les gangs rivaux s’y arroger tous les droits était bien plus grand.
Démasqués en pleine lumière, il avait fallu s’adapter aux environnements hostiles des terres désolées. Mais le serpent savait attendre sous le rocher et transformer ses faiblesses en véritables forces : Les scaphandres légers avaient été spécialement conçus pour permettre une présence discrète dans le désert, aussi longtemps que nécessaire.
Leur sous-effectif apparent jouait en leur faveur en terme de réputation : plutôt que de lourdement armer les convois de marchandises, il suffisait de les surveiller de loin et d’agir uniquement si nécessaire. Ce choix stratégique avaient rendu plus prudent les gangs rivaux quand il s’agissait de s’attaquer à des véhicules apparemment peu défendus.
L’approche des populations non-affiliées à une maison avaient été facilitée par des accords basés sur leur protection. Et l’effectif moindre du Dunklerweg lui permettait de ne pas lever un tribut trop élevé à ses protégés, ce qui jouait sa faveur en cas de ballottage avec l’autorité d’autres gangs : même si les populations pouvaient ignorer qui était leur véritable dirigeant, cela pouvait leur arriver de se soulever d’elles-mêmes contre un envahisseur trop entreprenant. Mais cette fidélité était trop souvent mise à rude épreuve par les Maisons rivales.
Un soutien relatif de la Maison Helmawr en échange d’informations sur les agissements des autres gangs, voire même quelques captures officieuses permettaient au Dunklerweg de recevoir quelques aides substantielles en provenance de la ruche.
Une forme bondissante jaillit du sable vers le transporteur de queue. Aussitôt, un garde dans sa tourelle sur le dessus de la remorque fit face à la créature. Il lâcha plusieurs rafales dans sa direction mais l’agilité de la bête permit à cette dernière de trouver un couvert en s’agrippant le flanc du chargement.
Silencieusement, Kaltnakt donna l’ordre aux Fantômes de tirer à vue. Son esprit reçut mentalement leurs approbations respectives. Les détonations atténuées se firent entendre sur sa droite tandis qu’il retenait son tir.
Les impacts sur la créature aux membres allongés ricochèrent sur son armure chitineuse. Elle fut rejointe par un seconde, puis une troisième créature semblable. Ces bêtes n’étant pas montées mais intelligemment dressées, impossible de cibler un éventuel cavalier pour leur faire perdre le contrôle. A cette distance, ses camarades n’avaient aucune chance de les blesser.
Le recul de son long fusil parla et Kaltnakt abattit l’une des bêtes dont la petite tête éclata dans une gerbe d’ichor et de fragments de chitine quelques secondes après le tir. Les assaillants restants mirent le pied sur la remorque et au sacrifice d’une bête mitraillée, exécutèrent le garde en le catapultant d’un coup de griffe.
Le véhicule central mitrailla les bêtes restantes. Le convoi était sauf, mais Kaltnakt allait devoir chercher leur dresseur.
DUNKLERWEG
Une nuit froide dans les terres désolées de Necromunda, piquetée d’étoiles peinant à scintiller.
Seul un léger reflet sur la coque noire de son casque trahissait la présence du tireur d’élite couché sur le sable. La lunette de son fusil de précision pointait sur un convoi de 3 véhicules lourds à plusieurs centaines de mètres sur une plaine morne et incolore. Dans une longue traînée de poussière, les camions filaient droit, d’Est en Ouest, vers un dépôt de ghast appartenant à leur juridiction.
Kaltnakt détendit son épaule pour ajuster sa posture. Ils attendaient retranchés, ensablés, immobiles, depuis quelques heures. Ses invisibles consorts étaient alignés sur la même crête que lui, depuis plus longtemps encore. Le Spectre avait rejoints les sentinelles quand des agents avaient mentalement signalé des mouvements venant de l’Ouest. Certainement une quelconque tribu nomade peu informée cherchant à générer du butin.
La Voix des Silencieux lui parlait constamment et le baignait dans les souvenirs partagés de sa Maison.
La Ruche Primus, dans sa tortueuse complexité, constituait autrefois leur terrain de prédilection. Bien à l’abri dans les replis obscurs de la cité cyclopéenne, les agents Delaque s’y seraient lovés pour toujours. Quoi de plus risqué pour la Maison de l’Ombre que de sortir à découvert ? Le danger de laisser les gangs rivaux s’y arroger tous les droits était bien plus grand.
Démasqués en pleine lumière, il avait fallu s’adapter aux environnements hostiles des terres désolées. Mais le serpent savait attendre sous le rocher et transformer ses faiblesses en véritables forces : Les scaphandres légers avaient été spécialement conçus pour permettre une présence discrète dans le désert, aussi longtemps que nécessaire.
Leur sous-effectif apparent jouait en leur faveur en terme de réputation : plutôt que de lourdement armer les convois de marchandises, il suffisait de les surveiller de loin et d’agir uniquement si nécessaire. Ce choix stratégique avaient rendu plus prudent les gangs rivaux quand il s’agissait de s’attaquer à des véhicules apparemment peu défendus.
L’approche des populations non-affiliées à une maison avaient été facilitée par des accords basés sur leur protection. Et l’effectif moindre du Dunklerweg lui permettait de ne pas lever un tribut trop élevé à ses protégés, ce qui jouait sa faveur en cas de ballottage avec l’autorité d’autres gangs : même si les populations pouvaient ignorer qui était leur véritable dirigeant, cela pouvait leur arriver de se soulever d’elles-mêmes contre un envahisseur trop entreprenant. Mais cette fidélité était trop souvent mise à rude épreuve par les Maisons rivales.
Un soutien relatif de la Maison Helmawr en échange d’informations sur les agissements des autres gangs, voire même quelques captures officieuses permettaient au Dunklerweg de recevoir quelques aides substantielles en provenance de la ruche.
Une forme bondissante jaillit du sable vers le transporteur de queue. Aussitôt, un garde dans sa tourelle sur le dessus de la remorque fit face à la créature. Il lâcha plusieurs rafales dans sa direction mais l’agilité de la bête permit à cette dernière de trouver un couvert en s’agrippant le flanc du chargement.
Silencieusement, Kaltnakt donna l’ordre aux Fantômes de tirer à vue. Son esprit reçut mentalement leurs approbations respectives. Les détonations atténuées se firent entendre sur sa droite tandis qu’il retenait son tir.
Les impacts sur la créature aux membres allongés ricochèrent sur son armure chitineuse. Elle fut rejointe par un seconde, puis une troisième créature semblable. Ces bêtes n’étant pas montées mais intelligemment dressées, impossible de cibler un éventuel cavalier pour leur faire perdre le contrôle. A cette distance, ses camarades n’avaient aucune chance de les blesser.
Le recul de son long fusil parla et Kaltnakt abattit l’une des bêtes dont la petite tête éclata dans une gerbe d’ichor et de fragments de chitine quelques secondes après le tir. Les assaillants restants mirent le pied sur la remorque et au sacrifice d’une bête mitraillée, exécutèrent le garde en le catapultant d’un coup de griffe.
Le véhicule central mitrailla les bêtes restantes. Le convoi était sauf, mais Kaltnakt allait devoir chercher leur dresseur.
Gruiiiiiik! 
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dépot de ghast --> guilde de la monnaie.