J'ouvre le bal avec un export direct du Trench Companion.
## Wandering Laments ##
Faction: Dirge of the Great Hegemon
Rating: 699 Ducats | 0 Glory
Patron: The Order of the Fly
## Elites ##
Ser Lazarus Armaros the Exactor - Executor
• Cost: 167 Ducats | 0 Glory
Upgrades & Choices:
Knight Companion of the Fly
• Equipment: Putrid Shotgun, Greatsword / Greataxe, Reinforced Armour, Trench Shield
Ser Dullahan the Veiled - Plague Knight
• Cost: 147 Ducats | 0 Glory
Upgrades & Choices:
Knight Companion of the Fly
• Equipment: Greatsword / Greataxe, Reinforced Armour, Putrid Shotgun, Trench Shield
Memento Finis - Corpse Guard
• Cost: 104 Ducats | 0 Glory
• Equipment: Standard Armour, Trench Shield, Putrid Shotgun, Sword / Axe
## Troops ##
Vailhulder - Bereaved
• Cost: 46 Ducats | 0 Glory
• Equipment: Troop Flag, Pistol / Revolver
Lance the Tainted - Bereaved
• Cost: 60 Ducats | 0 Glory
• Equipment: Corruption Belcher
Glaive the Foul - Bereaved
• Cost: 60 Ducats | 0 Glory
• Equipment: Corruption Belcher
Bullseye - Bereaved
• Cost: 40 Ducats | 0 Glory
• Equipment: Bolt-Action Rifle
Verus Punctum - Bereaved
• Cost: 40 Ducats | 0 Glory
• Equipment: Bolt-Action Rifle
Aldschapp - Bereaved
• Cost: 35 Ducats | 0 Glory
• Equipment: Blunderbuss
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View online:
https://trench-companion.com/warband/detail/16829
Réponses
« Dans tout l’exercice de mon sacerdoce, jamais ma Foi ne fut mise autant à rude épreuve que le soir où, pour la première fois, j’ai vu marcher les morts.
Au début de l’hiver, mon ministère m’avait amené à veiller un petit contingent de braves soldats en faction dans un avant-poste perdu sur la ligne de front Est. Notre mission consistait à repérer des raids portés par l’hérésie dans les secteurs voisins. Toutefois cela faisait des semaines que toute activité maligne avait cessé. Chaque nuit s’abattait sur nous telle un couvercle de plomb. Quand le vent tombait enfin, la brume rampait au ras du sol, s’accrochait aux barbelés, s’insinuait dans nos poumons. Il ne restait plus que l’Espérance pour inspirer nos hommes à garder courage dans la lutte contre une glaçante lassitude.
Le jour, de sombres mélopées se détachaient du vent qui battait la plaine désolée devant nous. Il portait les lamentations au loin, mais elles revenaient toujours, comme si le no man’s land lui-même exhalait un souffle macabre à travers elles. Nous soupçonnions régulièrement des mouvements erratiques au loin de notre position, mais apparaissaient seulement quelques ombres perdues dans l’horizon lointain. J’orientai mes prières sur le salut de ces pauvres âmes perdues, espérant ne jamais avoir à les croiser pour de bon.
Le Lieutenant Herbert venait de recevoir l’ordre de démobilisation et de repli pour notre unité. Nous partions le lendemain avant l’aube. Épuisés mais avec entrain, les conscrits et moi-même préparions nos paquetages pour quitter enfin cette lande oubliée par le Tout Puissant. C’était non sans soulagement tant elle semblait peu à peu absorber nos forces.
Mais c’est ce soir-là que lune les trahit alors que se fendait en deux écharpes une brume palpable, presque visqueuse. La terre était gorgée d’eau, les cratères reflétaient les éclats de l’astre comme des yeux morts.
Des bourdonnements d’innombrables mouches précédèrent la vue de leurs silhouettes maladroites et boiteuses. Nos uniformes déchirés pendaient sur leurs corps décharnés, et de leurs gorges s’échappait un chœur gémissant, à l’image du monde mourant. Charriée par à-coups, une bannière pourrie par la fange et d’impies émanations figurait une hideuse parodie de la Sainte Croix. Au milieu de la masse claudicante, je reconnus les chevaliers sur lesquels on m’avait maintes fois mis en garde. Leur maître hégémon, parmi les plus grands blasphémateurs, avait été vaincu par les Saintes Légions du Christ pour un prix incommensurable. Dans son immense vilenie, Belzébuth lui-même les avait exilé du pandémonium. Ils erraient désormais depuis des siècles, renforçant leurs rangs avec nos propres soldats tombés.
Autrefois chevaliers du Christ, leur déchéance les avait portés en deçà du sacrilège le plus impie. Écus larges et ternis, armures ornées et massives rongées par le temps, méchantes lames tant rouillées que suintantes, pointées vers le ciel dans des moulinets de défi. Le métal grinçait, la boue aspirait leur marche, et l’air empestait la rouille et la tombe. Chaque pas qu’ils faisaient semblait peser à lui seul le poids d’un siècle, dans un chapelet de plaintes qui s’enroule encore autour de mon crâne. Ils menaient cette procession funèbre. Dans cet espace suspendu, le monde matériel s’unissait aux limbes. Seule subsistait une fureur aussi insondable que glacée, dans une marche lente, inexorable, vers un horizon que nul ne souhaitait atteindre.
J’ai voulu détourner le regard… mais leurs lamentations m’ont suivi dans notre fuite éperdue, jusque dans mes rêves, et aucune prière ne pourra chasser de mon esprit la vue de ces deux fois damnés pour lesquels il n’existe point de Salut. »